Suite de l'Histoire de la robotique partie 1.

     

Les automates orientaux sont ensuite découverts par les européens lors de leurs croisades. De 1096 à 1291, ils  s'émerveillent devant ces automates. Inspirés par l'Orient, des personnages de plomb ou de fonte sonnant les cloches apparaissent au sommet des clochers : les " jaquemarts " .

         

 En 1495, Léonard de Vinci dessine, à son tour, un automate de forme humaine. Ses plans et ses croquis montrent un cavalier en armure qui pourrait se lever, bouger sa tête, ses mains et ses pieds. Puis, pendant la Renaissance, les automates de divertissement deviennent monnaie courante chez la noblesse et les riches bourgeois. La plupart de ces automates reposent sur des principes hydrauliques. Vers l'an 1500, Louis XII se fait fabriquer un lion mécanique témoignant de l'inventivité dont font preuve les artisans français.

Le 18ème siècle apparaît comme l'âge d'or des automates. Jacques de Vaucanson (1709 – 1792), protégé du roi Louis XV et excellent automaticien, développe un " canard mécanique " et un automate à forme humaine qui joue d’un instrument à vent. Ses créations séduisent l'Europe entière et s'exportent aux Etats-Unis.



Outre leur rôle divertissant, certains commencent à imaginer une utilité pratique aux automates.

En 1729, le tisserand Basile Bouchon invente le concept de la machine programmable. Son mécanisme utilise une bande de papier perforé pour contrôler le passage des aiguilles dans le tissu.